jeudi 18 juillet 2013

ETIQUETAGE DE LA VIANDE

 

BEAUCOUP D' ESTIME POUR CETTE SENATRICE QUI ESSAYE VRAIMENT L' IMPOSSIBLE CONTRE L' ABATTAGE RITUEL.
 MAIS JE ME DEMANDE COMBIEN DE TEMPS ELLE POURRA RÉSISTER AUX PRESSIONS QUI TOMBENT DE TOUS LES COTES..
QUAND A CEUX QUI DISENT QUE L' ÉGORGEMENT NE FAIT PAS SOUFFRIR L' ANIMAL ONT ILS ESSAYE SUR EUX  MÊMES OU SUR LEURS PROCHES POUR VOIR UN PEU.....???
 
 
QUELLE HONTE DE TENIR DE TELS PROPOS AUSSI ABSURDES!!
 

SOURCE LE MONDE

Le débat sur la transparence de l'étiquetage, cristallisation des tensions religieuses ? Sylvie Goy-Chavent, la sénatrice (UDI) de l'Ain nommée rapporteuse de la mission commune d'information sur la filière viande, a été l'objet d'insultes à la suite de la publication, mercredi 17 juillet, de son rapport. Mme Goy-Chavent a indiqué avoir porté plainte auprès du procureur de la République et a exprimé son indignation sur sa page Facebook.

En cause, la proposition de mentionner systématiquement le type d'abattage sur l'étiquette des produits carnés – avec ou sans étourdissement – qui a déclenché une vague de haine sur Internet. Cette suggestion est jugée antisémite par certains commentateurs. La plupart des animaux mis à mort selon le rituel casher et halal étant abattus alors qu'ils sont conscients, "ce type d'abattage soulève des questions d'hygiène et de souffrance animale, c'est pourquoi il faut faire preuve de transparence vis-à-vis des consommateurs", estime Sylvie Goy-Chavent. "Je suis outrée qu'on s'en prenne à une parlementaire en mission. La victime, c'est moi dans cette affaire", a-t-elle réagi.
 
 
 
Samedi 13 juillet, quelques jours avant la diffusion officielle du rapport, un article intitulé "Abattage rituel : interdit en Pologne, une sénatrice antisémite (?) tente de l'interdire en France", était publié par le webzine d'opinion israélien JSSNews.com. L'article s'insurge contre la sénatrice qui aurait affirmé avoir "reçu plusieurs scientifiques (...) unanimes pour dire que l'animal étourdi souffrira le temps de l'étourdissement, c'est-à-dire le temps d'une balle, donc de l'ordre de la seconde, alors qu'un animal égorgé peut mettre jusqu'à un quart d'heure". Joël Mergui, le président du Consistoire central israélite de France, réplique au contraire que "l'abattage rituel pratiqué depuis 2 000 ans ne fait pas souffrir l'animal".
Le site dénonce une tentative, qui n'est pas évoquée dans le rapport, de proscrire l'abattage sans étourdissement en France, comme c'est déjà le cas en Pologne ou en Suisse. En 2012, Sylvie Goy-Chavent avait, il est vrai, demandé à François Hollande, dans une pleine page de publicité dans Le Parisien, son interdiction. L'auteur de l'article conclut ironiquement : "Sylvie Goy-Chavent est aussi celle qui veut forcer la France à étiqueter les produits fabriqués par des juifs israéliens qui vivent en Judée et en Samarie. Mais non, elle n'est pas concentrée sur Israël. Et non, elle n'est pas antisémite."
C'est dans les commentaires de l'article que giclent les paroles les plus violentes : "Moi je propose que l'on égorge Sylvie Goy-Chavent pour voir combien de temps elle va rester consciente...", "que la pétasse Sylvie Goy-Chavent, une blonde (pas de sa faute) sache qu'il existe un point au niveau de la carotide où l'animal est insensible..."
"Issue d'une famille qui a combattu le nazisme, au prix du sang, je suis profondément écœurée et blessée", se désole en réponse la sénatrice sur Facebook.

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