jeudi 14 mars 2013

VIVISECTION CELA CONTINUE BIEN SUR!!!

SOURCE

 ET N' OUBLIEZ PAS QU' AIR FRANCE EST PRATIQUEMENT LE SEUL A AIDER LES TRADERS A  FOURNIR LES LABORATOIRES


Le voyage vers les laboratoires est épouvantable pour ces animaux déjà traumatisés, mais ce n’est rien par rapport à ce qui les attend : expérimentations de toutes sortes, puis mise à mort.
Chaque année, 10000 singes sont utilisés dans les laboratoires en Europe, dont 3500 en France.

Des animaux objets

Primate entre les mains de vivisecteursPour les vivisecteurs, les animaux ne sont ni plus, ni moins, que du « matériel de laboratoire » mis à leur disposition. Les animaux sont exploités et maltraités et finalement jetés quand ils ne servent plus à rien. Leurs besoins et leurs souffrances n’entrent jamais en ligne de compte, sauf sur papier, quand les vivisecteurs veulent se déresponsabiliser et donner bonne impression, face à un public de plus en plus opposé à la vivisection.
Une récente investigation, filmée secrètement par un membre de l’ISAV (Israeli Society for the Abolition of Vivisection), a révélé la vie terrifiante d’un pauvre singe dans un laboratoire [1]. Prénommé Malish, le primate avait des électrodes enfoncées dans le cerveau. Il était privé d’eau et ne recevait à boire que lorsqu’il réussissait des tests de mémoire visuelle. [2] Cette histoire n’a rien d’anecdotique ; c’est simplement le quotidien de nombreux animaux à travers le monde.
Tout aussi absurde et cruelle est l’histoire du petit singe Britches, qui fut libéré après une expérience pour la vue. [3]

Un danger pour l’homme

Un employé de l’Inserm a confié au quotidien « Le Parisien » qu’il y avait une véritable surenchère par les laboratoires américains. [4] C’est
pourquoi les laboratoires français s’alimentent dans des pays comme la Chine, où les singes sont moins chers.

Une éleveuse de singes de Maurice a confié au journal l’Express de Port Louis que « Les singes asiatiques sont porteurs du virus de l’herpès ». [5] Il s’agit de l’herpès B, dont sont souvent atteints les primates asiatiques. Ce virus est bénin pour les primates, mais mortel pour l’homme dans la plupart des cas.
En avril 2005, un macaque commandé par le laboratoire de l’Inserm de thérapie génique de Nantes, pour subir des expériences, a été détecté porteur de l’herpès B, après un test pourtant non obligatoire. Selon les déclarations d’intervenants mal à l’aise, des prélèvements ont été égarés et la liste des personnes en contact avec le singe a été impossible à établir. Le personnel susceptible de fréquenter le macaque a été prévenu nonchalamment par un simple mail.
Les autorités françaises sont conscientes de ce problème, et ont fixé un arrêté en juillet 2002. [6] Cependant, les singes malades sont difficilement détectables. Preuve en est le cas évoqué précédemment, qui avait pourtant franchi tous les dépistages sérologiques obligatoires. Selon un directeur d’un parc zoologique, ce n’est pas un cas isolé, mais cela reste tabou.
Pour des raisons de sécurité envers leur personnel, Delta Airlines et American Airlines ont déjà pris la précaution de ne pas transporter de primates sur leurs lignes. [7]

Les laboratoires devront choisir des méthodes alternatives

singes sacrifiés après une expérienceAlors que de nombreux laboratoires utilisent des méthodes alternatives aux expériences non éthiques, d’autres continuent de provoquer stress et souffrance sur des milliers d’animaux chaque année. La législation tend à supprimer les tests sur les animaux dans certains domaines, comme la cosmétologie. Destination Enfer a pour objectif d’inciter les laboratoires à utiliser uniquement des méthodes scientifiques, sans cruelles expériences sur les animaux.


[1] Enquête ISAV, Vidéo de Malish
[2] Tel-Aviv Times, Evidence from the Torture Chamber, par Shay Lahav, 14 décembre 2001
[3] Enquête PETA, Vidéo de Britches
[4] Le Parisien, Alerte au virus mortel dans un labo de Nantes, 20 avril 2005
[5] L’express (Port Louis), Grande convoitise pour les singes de
Maurice
, 13 août 2005
[6] Arrêté du 19 juillet 2002 fixant les conditions sanitaires pour l’importation et le transit, sur le territoire métropolitain et dans les départements d’outre-mer, des animaux vivants et de certains de leurs produits visés à l’article L. 236-1 du code rural

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