samedi 15 décembre 2012

HOMMAGE AUX ANIMAUX, ALAIN CONTARET

LE GROS PROBLEME EST QU' IL FAUT CHANGER LA MANIERE DONT LES CONSOMMATEURS VOIENT LES ANIMAUX.
 ET CELA N' EST PAS FACILE.
ON VOIT DÉJA COMMENT LES GENS TRAITENT LEURS ANIMAUX DOMESTIQUES ENCORE ACTUELLEMENT, ALORS QUE PEUT-ON ESPÉRER???
ET MEME CEUX QUI ADORENT LEUR CHAT OU LEUR CHIEN METTENT UN MONDE ENTRE UN ANIMAL DE CE TYPE ET UN ANIMAL DE BOUCHERIE.
 SUR CE SITE VEGANPEACE , UN TRES BEAU SITE A CONSULTER EN DÉTAIL...
IL Y A UN LIVRE QUI ME SEMBLE IMPORTANT .
"HOMMAGE AUX ANIMAUX", ET CE TEXTE DE PRÉSENTATION DE L' AUTEUR
IL Y A DE TRES BEAUX PASSAGES




"

Et si les grandes villes érigeaient un monument pour les animaux mort pour nous… ?

Ce serait un premier pas vers une reconnaissance, une gratitude envers ce règne si maltraité, méprisé et délaissé. Et tous les jours, il y aurait une petite cérémonie, ce serait solennel, ce serait sacré. Si le patriotisme invite à ce protocole dans la société des hommes, la grandeur d’âme d’une humanité en marche vers sa haute dignité, l’y inviterait également en l’honneur de la vie animal. Un équilibre évident se manifesterait dans nos relations, dans nos états d’âme, avec un climat social plus… tempéré.
Cette approche peut surprendre au premier abord, mais nous verrons dans cet article qu’elle résulterait d’une prise de conscience, d’une part sur le lien de cause à effet de notre attitude envers les animaux et une grande partie de notre mal-être, et d’autre part sur l’importance de ce règne dans notre destinée individuelle et collective.

Tout est dans le regard, la perception de l’animal…


Nos frères les animaux sont victimes de plusieurs attitudes méprisantes dont deux majeures. Transformés en produits de consommation, leur corps n’est plus qu’une source de profit, un déchet, ou une sorte de « carburant » qui alimente tout un système. Mais si nous méprisons le corps, c’est que nous méprisons l’être à l’intérieur, l’être vivant qui permet que ce corps bouge, te regarde, crie, et met au monde des petits. L’être à l’intérieur, c’est vraiment lui l’animal. Si tu le regarde dans les yeux, que vois-tu ? Un œil qui te regarde. Si tu insistes, que vois-tu ? Ce que tu vois dans l’œil d’un ami, ou dans le tien, devant un miroir : un mystère, une clarté, une beauté. C’est presque déroutant, tu pénètres une intimité. Il y a des animaux qui n’aiment pas, nous non plus parfois. En persistant davantage, des questions essentielles de la vie vont surgir, celles-là mêmes que ce monde technologique veut étouffer : « Qui suis-je ? – Qu’est-ce que je fais là ?... » En regardant le ciel, la nuit comme de jour, ce sont ses questions qui reviennent, je l’ai expérimenté. En fait, c’est nous que nous voyons… Notre ciel, le sourire de notre âme, un océan de vie. Et en tuant les animaux, ou en cautionnant toutes ces attitudes indignes de nous, nous nous fermons à notre propre intimité et à celle des autres. On le voit aujourd’hui, ce que nous sommes capables de faire à nos semblables. Ce n’est qu’une conséquence. Alors, nous avons plus d’âme, plus d’intérêt pour ce système qui pense à nous uniquement pour survivre en tuant la vie.

Et l’animal, a-t-il une âme, une intelligence, une sensibilité, un savoir-être, une origine, une destinée, un chemin de vie ? Oui et les animaux domestiques nous le montrent sans arrêt et sont comme les porte-paroles de cette vérité pour tous les animaux du monde. La vie est sacrée, mais nous l’avons délaissée… nous nous comportons envers nous-mêmes et les autres comme nous nous comportons envers les animaux. Nous pouvons manger de la viande et adorer notre chien par exemple. N’est-ce pas une hypocrisie ? Elle fait son chemin dans nos relations amicales… de couple, on devient méfiant pour un rien comme les fauves. Mais nous sommes des fauves, des fauves mal-éduqués, car les vrais dans la savane sont en harmonie avec la Nature.

Un véritable examen de conscience ne peut que conclure ainsi : Tu veux savoir où tu en es dans ta relation avec les autres ? C’est simple, regarde en face ta relation avec les animaux. La majorité des êtres humains que nous sommes, est devenue un véritable troupeau de moutons, qui laisse tout faire, et qui croit tout ce qu’on lui dit ou presque. Mais on mange tellement de mouton, de vache, de cochon… on finit par leur ressembler. Dans leur règne, c’est normal d’être un cochon, une vache, un mouton, une poule etc. C’est très beau, digne, authentique, vrai, pur. Mais dans notre règne dit civilisé, c’est une catastrophe, avec un savoir intellectuel qui veut la cacher bien maladroitement…

Les animaux dans notre langage…


Si la responsabilité d’une attitude est dans le regard que l’homme porte sur les êtres et les choses, sur la vie, celui-ci emploi bien souvent des expressions péjoratives dans lesquelles l’animal est subtilement mis en cause et méprisé. Pour qualifier de mauvaises attitudes humaines, l’animal devient un bouc émissaire. Par exemple, nous avons : « c’est une cochonnerie ! », « il m’a fait une vacherie ! », « Quelle vie de chien ! », « c’est une poule mouillée ! », « arrête de me suivre comme un mouton ! », « quel drôle d’oiseau ! », « arrête de ruminer dans ton coin ! » etc.

Ainsi, l’animal est dégradé dans sa dignité, dans sa vie, dans son être. J’irai jusqu’à affirmer que l’homme se déresponsabilise. Il déresponsabilise son côté humain pour faire porter tout le poids sur les animaux, des innocents. Il méprise en cela son côté animal, celui qui le porte et le stabilise. C’est un jugement de la condition animale, une fuite de lui-même et de ses imperfections. L’animal, est parfait. Quelle que soit sont espèce, il est parfait, il est un parfait animal. Alors que l’être humain se voile la face, il n’est pas véritablement un être humain encore. Il n’en a que la forme, mais pas la maîtrise, ni le comportement. Au pire, il devient peu à peu robotique, saccadé, vide, sombre.

Les animaux nous enseignent la vie, et nous invitent à une souplesse de vie. Nous on se ratatine et nous nous rigidifions dans la vieillesse, alors que les animaux restent souples, alertes et digne jusque dans la mort. Ils sont un avec la vie. Je peux dire qu’ils sont la vie qui se manifeste à travers leur règne, leur corps. Ils me font penser aux enfants souvent. Devant la vie, nous devrions demeurer des enfants, des enfants de la Nature. D’ailleurs nous faisons parti de la Nature, nous sommes unis à Elle, puisque c’est notre Mère. Nous nous mettons en danger en massacrant les animaux, et en laissant un système pervertir notre regard sur eux. Les dirigeants de notre société, tant sur le plan économique que politique, n’agissent que par instinct ; instinct de pouvoir, de domination, de peur dissimulé par la manipulation et la tromperie. C’est une sorte de magie. Les animaux, et c’est très bien, emploient naturellement toute sortes d’attitudes et d’influence pour survivre. Un être humain véritable apprend à vivre et il possède la conscience qu’il peut éveiller pour cela.

Cultiver le respect envers l’animal…


L’humanité a-t-elle le sens de l’honneur ? A-t-elle une dignité, une intégrité à défendre ?
Beaucoup de peuples ont porté un regard de beauté sur les animaux, les divinisant, les considérants comme des messagers des Dieux, une écriture vivante au travers de laquelle ils percevaient des réponses aux mystères de la vie. Et en effet, toutes la Nature, tous les règnes sont un mystère empli de sacré.
En s’inclinant devant la Vie, l’être humain s’anime de son propre mystère, l’humilité envers quelque chose de plus grand que lui, de plus claire que son intelligence, de plus vaste que son cœur… une volonté supérieure, qui nous murmure à chaque instant notre place et notre rôle. La contemplation de la Nature, de la terre aux étoiles, nous l’enseigne : Les pieds sur terre, et la tête tournée vers le ciel dans la logique de notre verticalité, nous sommes les garants de l’équilibre des mondes, des règnes. Et si en-dessous de nous, il y a l’animal, c’est pour nous soutenir, prendre appuis sur lui. Cette vision est dérangeante, car elle signifie que nous dépendons de lui. Par orgueil, nous massacrons les animaux sans nous rendre compte qu’en vérité, nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis… sur l’arbre de la Vie.

C’est un dialogue avec nous-mêmes d’abord, se placer devant la réalité de la vie sur terre, avec la terre, notre propre corps, nos instincts, nos pulsions, nos peurs, nos sentiments, notre respiration. Autant d’héritage qui nous viennent du monde animal, du peuple animal devrais-je dire car c’est une conscience avant tout, une intelligence, une intimité aussi, une survie pour pouvoir vivre par la suite dans de nobles pensées si le reste est accepté, maîtrisé et conduis vers plus haut encore, dans une créativité, une floraison de l’âme.

Dans mon livre Hommage aux animaux (paru aux Editions Essenia), dont le titre est aussi celui du présent article, je mets en évidence l’âme des animaux et leur souffle qui les font si proches de nous à bien des égards. Voici quelques lignes de ce livre que j’ai voulu audacieux, fort, afin d’honorer nos frères les animaux qui nous soutiennent et qui font partis de notre corps physique et de notre psychologie :

« Les animaux manifestent de maintes façons des émotions et une grande sensibilité, pouvant aller jusqu’aux sentiments proches des nôtres. Beaucoup en ont fait l’expérience et ont été touchés par certaines attitudes que les animaux expriment. De même, en ce qui concerne leur sexualité et leur vie sociale, nous avons un lien très proche, des façons similaires de séduire, de se protéger, mais d’une manière plus raffinée. Du moins, c’est ce qui serait logique en principe - l’être humain devant ennoblir les différentes manifestations de la vie et les conduire vers l’angélisation, c’est-à-dire vers le règne au-dessus de lui, comme pour donner une issue aux pulsions primitives de la nature animale qu’il possède en lui, et que l’éducation a très souvent brimée, plutôt que de chercher à comprendre le fonctionnement de l’homme, ses relations avec la nature et son accomplissement dans la maîtrise. »

Je considère ce livre comme un devoir accomplit, une parole donnée jusqu’au bout, un honneur retrouvé tant l’humanité se dégrade à la fois dans des actions inimaginables et une inaction inacceptable. D’un tour d’horizon sur l’actualité animale, jusqu'à un développement philosophique et spirituel conduisant à un regard neuf et authentique, j’invite celles et ceux qui le liront à un voyage dans le mystère des animaux - qui sont toujours avec nous, en nous -, à une nouvelle relation, un nouveau regard, aimant, sincère, à l’écoute de l’autre. Ainsi, j’ai tenté de répondre à des questions fondamentales :

Quelle est la place véritable du règne animal dans la vie de l’être humain ?
Quelle est l’attitude que ce dernier devrait avoir pour un meilleur équilibre en lui et autour de lui ?
Comment collaborer avec les animaux, nous qui partageons le même air, la même eau, et qui marchons sur la même terre, avec le feu de la vie dans notre cœur ?
Y aurait-il un lien entre la souffrance animale et la souffrance humaine ?
Mais surtout, quel haut message de la Vie se trouve caché derrière leur présence ?

Par Alain Contaret
 
 
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